Nous voici à six mois près à mi-parcours de cette élection. Il est temps de s’arrêter un instant et de faire le point. Pour la petite histoire c’est le candidat Sassou Nguesso Denis qui a été élu président de la république avec pour programme « Le chemin d’avenir ». Au poste de président de la république à nouveau depuis dix ans, monsieur Sassou Nguesso Denis propose au congolais d’aller de la nouvelle espérance « Le projet de société de son premier septennat » au chemin d’avenir « Le projet de son second septennat ». Les promesses électorales et l’ambition politique de l’homme se résume en ces termes « La continuité et la nouvelle impulsion qui caractérise ce projet convergent vers une même ambition forte : celle de faire du Congo, à l'horizon 2016, un pays profondément transforme. Un pays modernise et attractif, appelé à devenir un important producteur de biens et services, un pays compétitif et créateur dynamique d'emplois, un pays intègre a lui-même, a la sous- région, au continent et au monde. » Où en sommes-nous ? Les municipalisations accélérés se font et les efforts de construction d’un tissus industriel aussi. Que constatons-nous ? Le Congo élève des tombeaux blanchis, des éléphants blancs, des coquilles vides. Les projets sont lancés tout azimute, sans grande coordination encore moins de cohérence. Pour la petite illustration, alors que la quasi-totalité de la population congolaise ne possède pas de véhicule, nos « grands techniciens et ingénieurs» font des projets de route étroites sans trottoir, en ville tout comme en campagne. Et je ne m’empêche pas d’évoquer le fait que le congolais meurt de soif alors qu’il est propriétaire du deuxième fleuve le plus puissant au monde. Aucune politique n’est développée pour donner une part au capital congolais.

Bref, l’ambition de l’homme est décalée de la réalisation ; il faille recadrer l’action.

Dans cette courses vers je ne sais quel objectif, le programme politique doit mettre le congolais au centre du développement. Il est nécessaire et même vital que la terre appartienne aux congolais et aux congolais seuls, tous les autres ne peuvent être que locataire. Il est nécessaire et même vital que le capital social dans les entreprises opérant dans les secteurs d’activités comme le pétrole, le BTP, la télécommunication, la distribution et bien d’autres soit ouvert aux congolais pour un minimum obligatoire. Il est nécessaire et même vital que la ligne du CFCO ait au moins deux voies. Il est nécessaire et même vital que le congolais se réapproprie toutes les ressources (Intellectuelles, culturelles, historiques, économiques, naturelles, aquatiques, du sol et du sous-sol, etc.) du pays afin de les projeter dans un processus de développement et de modernisation.

L’année 2012 est l’année des élections législatives. La législature que les congolais vont mettre en place va conduire le Congo en 2016, année de la prochaine élection présidentielle. La sagesse populaire nous enseigne que « L’homme prudent voit … », de part ce qui s’est fait dans les pays d’Afrique et d’ailleurs, le Congo est avisé et enseigné. Il n’est pas nécessaire et même pas conseillé de s’en prendre à la jeune démocratie congolaise que la Nouvelle espérance a appelée de toutes ses forces.

Avis à tous les manipulateurs et autres gardiens des rêves déchantés.